Je vous ramène dans le temps, il y a maintenant bientôt 10 ans… Début vingtaine, j’avais mon bébé entre les bras dans mon petit appartement, les nuits étaient courtes, chéri était déjà retourné au travail alors que mon premier garçon n’avait que quelques jours… Nous n’avions pas vraiment de sous, genre le très minimum, mais on ne s’en faisait vraiment pas et pour vrai on nageait dans le bonheur… Pas un sous comme dans nous n’avions pas les moyens d’attendre les quelques semaines de délai du RQAP pour le congé de paternité si ça peut vous donner une idée… Il venait de se trouver un nouvel emploi dans un nouveau domaine après avoir étudié en musique dans le but d’avoir un salaire stable à la fin du mois… Ça peut sembler épouvantable, mais fallait y être pour voir que ça n’affectait en rien notre joie d’avoir un enfant. On s’ajustait, on s’est fabriqué un petit nid, on devenait une famille et, pour nous, c’était la plus belle chose qui nous arrivait… Notre premier bébé, nous a poussé à nous tricoter une vie à partir de la seconde où nous avons pris la décision que nous allions devenir parents.
Je n’ai jamais voulu me casser la tête financièrement, j’ai toujours fait des choix qui ne m’handicaperaient pas le budget, j’ai toujours été très prudente parce que la vie m’a écorchée fort, elle m’a montré que tout n’est pas parfait… J’avais mon petit Louka dans les bras, dans mon joli petit appartement que j’avais tout préparé pour lui et je réalisais tranquillement qu’un enfant c’est grand… Un soir, ma mère m’a demandé (ok barrez «demandé» et remplacez-le par «obligée») de me rendre chez elle rencontrer un monsieur. J’étais fatiguée, j’avais un bébé neuf, de nouvelles obligations, une nouvelle vie. Tout le temps que j’avais je voulais le dormir, me ramasser ou m’éffouarer sur mon divan… Mais je voyais que c’était important pour elle.
À sa table, son conseiller en assurances et sa stagiaire à l’époque… J’avais 22 ans et zéro le goût de m’embarquer là-dedans. J’étais fermée comme une huitre… Puis ma mère s’est mise à me parler de Louka, de mon nouveau bébé, de son avenir… D’un coup, j’ai réalisé que je n’avais pas grand chose pour lui à part mes meubles IKEA pis notre vieille auto laide… Ma mère m’a dit une chose : « Geneviève, si j’avais dû m’endetter pour enterrer ta soeur l’hiver passé, je pense que je serais morte avec elle… ». C’est là que j’ai tout réalisé. Je n’avais rien à léguer à mon fils pour qu’il puisse s’en sortir s’il nous arrivait quelque chose, si je décédais, si je tombais malade… Je n’avais rien non plus si jamais il lui arrivait quelque chose, je n’avais pas de plan B. Ma mère s’est mise à m’énumérer les coûts de ce qu’elle avait dû payer dans la dernière année. Ma petite soeur de 17 ans s’était fait frapper par un gros camion sur la 158, un soir de tempête, au début de ma grossesse. Dans ce temps-là, tu réalises en titi qu’on ne contrôle rien dans la vie. Dix-sept ans, en PLEINE SANTÉ, une famille comme les autres, une belle maison, des mois et des mois de tristesse et de deuil… Ma mère m’a expliqué que, de nos jours, pleurer était devenu un luxe et qu’on pouvait pas, en plus, s’en faire financièrement. Elle avait raison, quand Myriam est décédée, je n’avais pas pu vraiment m’arrêter parce que le loyer continuait de rouler et le compteur d’hydro aussi… Maman m’avait donné un peu de sous pour m’aider pour que je puisse sortir au resto avec une amie, me changer les idées et c’est là que j’ai réalisé d’où les sous venaient…
Ce soir-là, j’ai fait un exercice pas facile de conscience… J’ai arrêté quelques minutes de flotter sur mon nuage rose pis j’ai fait le boute plate de la patente de devenir parent… J’ai fait mon «Et si…», pas de façon méga dramatique, mais juste assez pour prendre conscience que je devais agir, j’ai fait le décompte de combien ça pourrait coûter de stationnement à Ste-Justine si j’apprenais que mon bébé était malade (c’est poche hein, mais je l’ai fait) et j’ai vite calculé que je ne pourrais pas faire long feu si en plus je devais arrêter de travailler complètement pour m’en occuper… Je ne voulais pas avoir à me dire : « J’aurais dû mieux calculer… »… J’avais une bonne poussette neuve, une balançoire, un jumparoo, un traineau pour l’hiver et des bavettes pour qu’il puisse régurgiter à tous les jours jusqu’à ses 17 anslr, mais je n’avais aucun Plan B si jamais par malheur nous tombions du mauvais bord des statistiques…
C’est cette journée-là que Marilyne, la stagiaire du conseiller de mes parents est devenue ma conseillère. Dans quelques jours, cela fera 10 ans. Je n’avais pas une cenne à mettre de côté, toujours des imprévus, toujours quelque chose de mieux à payer, mais mes paiements chez iA Groupe financier étaient ma façon de me mettre de l’argent de côté… Je suis blindée pour vrai, pour Marc, pour moi, les enfants, et je sais, en voyant des gens autour de moi, que ça été ma meilleure décision de mère… Parce que je voulais qu’ils ne manquent de rien même si moi je n’ai jamais peur de ne manquer de rien… Parce que je ne voulais pas que, s’il nous arrivait quelque chose, je sois obligée de me casser la tête à trouver des solutions financières…
Comme je disais dans ma vidéo hier, notre collaboration avec iA Groupe financier pourrait sembler assez inusitée, mais j’avais le goût de vous en parler parce que, si vous êtes comme moi et que vous êtes vraiment dans le moment présent, ça vaut la peine parfois de s’arrêter devant un «Et si»… La raison de mon arrêt est vraiment triste, mais je me dis souvent que c’est un petit mot de ma soeur qui était méga structurée, méga linéaire, méga mon opposée. J’essaie de me dire que j’ai appris ça d’elle : planifier l’implanifiable.
Avec Marilyne, nous jouons aussi avec nos périodes de vie, nos budgets, les changements qui nous arrivent et je dois vraiment dire que, thank God, elle est vraiment bonne dans son travail parce qu’elle pense à des choses auxquelles je n’aurais pas pu penser… Mon cerveau ramolli avec les années t’sais !
Notre dernière création de contrat a été faite l’an dernier pour monsieur bébé Léon. Plusieurs options pour les poupons et les bambins sont disponibles depuis et j’avais envie de vous en faire découvrir deux. Ces programmes sont gratuits, pour commencer… Le Programme Poupon est une assurance accident pour les 0 à 12 mois et le Programme Bambin est destiné aux 2 à 5 ans en cas de maladie grave. Je pense que ça vaut vraiment la peine de penser à ces choses-là… Même si vous êtes un peu hippie-yolo-slow-hygge comme moi ;)…
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