J’ai longtemps fait cela après le décès de ma Florence. Quand je réalisais ce que je faisais les larmes venaient. C’était tellement dur. Quand on perd un enfant avant qu’il marche, c’est un deuil très physique car il ou elle était toujours dans nos bras, dans le porte bébé ou à se faire allaiter. Alors on le ressent comme une douleur dans notre chaire. Vingt cinq ans plus tard, j’ai toujours cette douleur dans mes bras car c’est là qu’elle est décédée. Mon corps se révolte encore contre cette déchirrure.
Mais avec mes autres enfants ce que j’ai vécu c’est qu’il faut accepter de perdre l’enfant d’hier pour pouvoir accueillir celui de demain. Chaque jour doit être savouré car il ne reviendra pas. Et parfois, le temps qui nous est accordé pour aimer notre enfant est beaucoup, beaucoup, trop court…
Karine says
10 décembre 2015 at 22 h 34 minUn automatisme qui perdure! Je souris quand je vois une mère faire ça, je l’ai fait aussi!
Andree Dion says
11 décembre 2015 at 8 h 25 minJ’ai longtemps fait cela après le décès de ma Florence. Quand je réalisais ce que je faisais les larmes venaient. C’était tellement dur. Quand on perd un enfant avant qu’il marche, c’est un deuil très physique car il ou elle était toujours dans nos bras, dans le porte bébé ou à se faire allaiter. Alors on le ressent comme une douleur dans notre chaire. Vingt cinq ans plus tard, j’ai toujours cette douleur dans mes bras car c’est là qu’elle est décédée. Mon corps se révolte encore contre cette déchirrure.
Mais avec mes autres enfants ce que j’ai vécu c’est qu’il faut accepter de perdre l’enfant d’hier pour pouvoir accueillir celui de demain. Chaque jour doit être savouré car il ne reviendra pas. Et parfois, le temps qui nous est accordé pour aimer notre enfant est beaucoup, beaucoup, trop court…
Genevieve says
11 décembre 2015 at 20 h 05 minJe vous serre très fort dans mes bras, c’est très touchant de vous lire… Vos enfants sont chanceux de vous avoir xxxxx