Vous marchez dans cette allée de l’épicerie/magasin grande surface/centre de rénovation avec votre panier et vos enfants. Vous avez en vain réussi à le raisonner sur chaque « Est-ce qu’on peut acheter ça ? » comme une championne du monde. Vous remplissez votre panier de choses pour faire le ménage du terrain ou pour refaire le balcon. Les petits sont avec vous et chantent leur joie de vivre pendant que vous essayez de comprendre ce que le spécialiste en gossage de perrons vous explique. Enfin c’est terminé, vous regardez votre panier avec le ‘’glurp !’’ dans la gorge de découvrir à quel point ça en prend des petites affaires qui coûtent cher pour construire un balcon.
Ton amoureux et toi avez chaud un peu mais fallait le refaire le mausus de balcon. Tu es fatigué d’avoir réfléchi mais c’est fait, tu tournes le coin du comptoir caisse pour aller payer et LÀ, C’EST LÀ QUE ÇA SE PASSE ! «MAMAN, ON PEUX-TU AVOIR DES BONBONS ?!?!». Le Fuc*&@*& présentoir de bonbons est straight dans ta face ! Il regarde tes enfants de façon sournoise et tu sais à quel point il peut être convainquant.
Je l’avoue depuis 6 ans je n’ai JAMAIS cédé à un présentoir de bonbons de bord de comptoir avec mes kids. Pas une seule mini petite fois de rien pentoute (Là, c’est bien important, je veux que tu saches que si tu donnes des bonbons de comptoir c’est vraiment correct aussi, c’est pas un plaidoyer contre le sucre du tout, mes enfants en mangent de temps en temps). Je n’ai jamais cédé parce que je n’avais pas envie de gérer ça et surtout d’encourager cette façon de faire de l’argent.
Je l’hais le présentoir de bonbons, je le trouve insultant, j’ai toujours l’impression qu’il me niaise. Ne pense pas que je suis parano, c’est pas ça l’affaire, je trouve ça insultant qu’après avoir promené mon gros chariot mal huilé avec mes deux enfants, rempli mon panier de 500$ de matériaux de bois, d’aprêt, de peinture, de teintures, de vis, de lames neuves pour la scie et de papier sablé, toi cher centre de rénovation tu essaies d’aller chercher un autre petit 3$ dans mes poches sur le dos de mes enfants. Tu peux te défendre en disant que c’est adressé à l’adulte mais dans les faits, je sais que non. Je trouve ça plate qu’à toutes les fois que j’ai besoin de quelques chose dans ton magasin j’ai besoin d’expliquer à mes enfants que «Non on ne peut pas acheter le sac de serpents de jujubes-secs».
Tu es peut-être le genre de lecteur qui va m’écrire que j’ai juste à élever mes enfants comme du monde pis leur montrer qu’on ne peut pas avoir toute dans vie. Mais laisse-moi t’expliquer juste avant que tu ne le fasses que mes enfants sont vraiment cool, ils sont tellement raisonnables et comprennent. Juste pour te dire ils appellent les jeux dans les machines distributrices ‘’des cossins’’. Mais après une heure de patience dans le carrosse des fois la tentation et l’envie prend le dessus sur la raison. Ils ont des envies, souvent ils ont faim et je trouve ça poche qu’on m’oblige à devoir dealer avec un présentoir plus grand que moi de sacs de bonbons durs et de palettes de chocolats qui sont le triple du prix que si j’achetais en vrac à l’épicerie.
Je comprends que tu dois faire de l’argent cher grand magasin mais pourrais-tu réaliser aussi que chaque fois que je passe à ta caisse en sachant que ça va me coûter la peau des fesses j’aimerais finir les 3 dernières minutes d’attente dans la paix, la joie et l’allégresse et pas dans le « Pleaze, pleaze maman, juste une palette de chocolat, pleazeeeeeeeee». Peux-tu comprendre que j’ai juste pas envie de négocier ou même d’entendre le «On peux-tu ?». Sache que ce serait tellement plus le fun et je reviendrais tellement plus souvent pour t’acheter des vis. Pense-y là ! Une nouvelle philosophie, un nouveau slogan :
«Pas d’attrape-enfants chez-nous, juste du bonheur et de l’allégresse».
Les mamans de ce monde t’en remercieraient j’en suis certaine, je te le dis, pense-y vraiment, y’a de l’argent à faire avec ce concept-là c’est certain !
Tania Boucher says
12 mai 2015 at 8 h 18 minJ’aime tellement!!! Mes enfants me demandent que très rarement des cossins de comptoir. Peut-être parce que je dis toujours non, plate de même 😉
Ma phrase typique quand on fait une transition c’est «et je veux qu’on parte dans la joie et l’allégresse».
Audrey says
12 mai 2015 at 8 h 52 minC’est exactement ce que je pense chaque fois que j’arrive à une caisse avec ma fille! Malheuresement, le temps où j’arrivait à faire échanger la barre de chocolat que ma fille tenait dans sa main par la belle pomme qu’elle voulais dans la section fruit de l’épicerie est fini. C’est la guerre à chaque fois! Merci pour ce beau texte qui doit rejoindre bien des parents!
Micheline says
12 mai 2015 at 11 h 03 minJe t,adore et oui j’ai eu a dealer avec le fameux comptoir comme toutes les mamans du monde et moi aussi ils étaient très raisonnable mais c’est aussi très attirant pour un enfant car faire les courses avec sa maman est un moment de bonheur de joie poue lui surtout quand il vient pas a toutes les fois donc c’est spécial. Et ceux qui disent que nous avons juste a bien élever nos enfants sachez que nous les avons très biens élever et je vais vous donner un simple exemple pour messieurs quand vient le pritemps c’est la folie de changer de char et mesdames faut que je m,achète de nouvelles robes pour l’été alors un enfant pour lui cette sortie est je veux me faire gâter donc ils sont très bien élever nos enfants. Merci pour ce super beau texte et envoie le au grande chaine voir ont sait jamais. Bisous