J’ai pensé choisir comme titre de chronique : «Parlons vagins !», mais ça faisait comme pas attirant. Puis, j’ai pensé «Let’s talk about les menstruations !», j’ai réalisé que tu étais peut-être en train de déjeuner et comme j’ai ton bien-être à cœur, j’ai pensé que ça changerait le goût de tes toasts #mauvaiseidée. Je feelais poète, alors j’ai flashé sur quelques chose comme «Flore vaginale, comme au printemps…», sérieux, j’ai lu ce que ça voulait vraiment dire sur Wikipédia, pis pour vrai, la flore, c’est vraiment pas charmant, la définition n’était pas cohérente avec la douceur du mot, rien à voir avec la faune et la flore, quoique peut-être plus avec la faune que la flore… bref ! Je vais devoir passer par un autre chemin…
Il y a un an, je te parlais de protection menstruelle féminine lavable sur le blogue de Mère Hélène, je te disais entre autre à quel point genre plus jamais de ma vie je n’aurais envie d’aller acheter une boîte de tampons ou des serviettes sanitaires… Note à toi-même : si tu ne me connais pas, que c’est la première fois que tu me lis, sache que je suis une personne propre qui est écolo, mais sans virer folle, je conduis une voiture et des fois je mange du fast-food… Si jamais, par malheur, j’ai du poil en d’sour des bras, c’est parce que j’ai une semaine de fou, PAS parce que je fais une culture de champignons en milieu sauvage. J’aime être informée, lire sur différents sujets et une fois que j’ai l’information nécessaire, je décide si oui ou non j’adhère à la façon de faire, ou si j’essaie juste pour le plaisir. Je suis un peu une essayeuse dans la vie, j’aime ça essayer au lieu de dire que «c’est de la marde» ou que «cette fille-là est vraiment freak». Ça me permet de me faire ma propre idée de grande fille qui est capable d’avoir une opinion.
Ça fait maintenant bientôt 3 ans que j’utilise des protèges-dessous lavables. Je les ai découverts quand j’étais conseillère chez Mère Hélène, alors que l’entreprise fabriquait sa marque maison. Je les ai beaucoup aimés, puis mes patronnes ont décidé d’arrêter d’en fabriquer, tout simplement. Nous nous sommes mises à chercher un équivalent et nous sommes tombées sur «les Lotus» de l’entreprise Omaïki. Je suis généralement ce qu’on appelle une sceptique-15 : mon scepticisme dure environ 15 minutes, le temps que j’analyse et que je me donne le coup de pied au derrière pour sortir de mes vieilles pantoufles et essayer.
Constat : même si j’ai beaucoup aimé mes Mère Hélène durant les 3 dernières années, j’avoue en ce moment avoir un gros crush pour les Lotus… Tout est dans la forme, mais aussi dans la texture. Les bouts sont arrondis donc le centre fit bien sur la culotte, et en même temps ils couvrent super bien. Elles sont faites de bambou, bien que dans la vie je ne louange pas le bambou, cette fois-ci, je dois avouer que la douceur du produit est hallucinante et la souplesse de cette matière est p-a-r-f-a-i-t-e. Pourquoi est-ce que je parle de souplesse ? Parce que je ne les porte pas juste pour la semaine-du-diable : depuis que je suis une maman, j’ai le contrôle-pipi un peu sur le neutre et j’ai de la difficulté à courir, sauter ou faire des jumping-jack sans filet (my god, je suis vraiment en train d’écrire ça #pasdorgeuil). Bref, j’ai le goût, quand je fais mon entraînement, de mettre quelque chose qui tient et qu’à la limite, je sens à peine. Les premières fois, c’était un ajustement parce que savais que le protège-dessous était là…Mais maintenant je ne le sens plus vraiment, mais au moins je sais qu’il est pratique. Eille, on jase-ti assez des vraies affaires ici, doux Jésus !
J’aurais aimé connaître ça quand j’étais adolescente et que je devenais une femme… Elles existent dans différents formats, pour chaque étape. Actuellement, je les utilise beaucoup, j’ai donc un inventaire de grandeur varié selon la raison pour laquelle je les emploie. Je te recommande fortement d’essayer la moyenne, tu vas pouvoir t’ajuster si tu as besoin d’un peu plus, mais je te garantis que tu vas également utiliser la moyenne, même si tu choisis d’ajouter une grande à ta « collection ».
Petits rappels, si tu n’as pas lu mon billet de l’an dernier :
- Ça sent e-rien des menstruations. Ce qui fait que ça sent le cadavre c’est le mélange avec les produits chimiques qui sont cachés dans les produits du commerce ;
- Il n’y aura pas de sang dans ta laveuse, elle envoie un assez gros jet d’eau pour laver ça et tout le rouge sera dans les égouts ;
- Pas besoin de les laver individuellement à chaque changement : utilise un sac en Pul laminé comme ceux utilisés pour les couches lavables, ça retient tout liquide, à la fin de la semaine tu peux le vider dans la laveuse et tout mettre à la sécheuse ;
- J’en ai une douzaine puisque les journées de débit abondant j’utilise la diva cup ;
- Une femme utilisera environ 12 000 protections jetables dans sa vie… Tu pourrais l’utiliser à temps partiel et tu réussirais probablement à en sauver 6000… SIX MILLE !!!! Te rends-tu compte ??
- Mais te rends-tu compte aussi des sous qui partent dans la poubelle !
- Pas de produits ajoutés = pas d’irritations ;
- En passant le tissus est laminé donc il est imperméable (sinon je plierais un essuie-tout en 4 tsé)
- Depuis un an j’ai tellement d’amies et de nouvelles amies qui m’écrivent pour me dire qu’elles capotent depuis qu’elles n’achètent plus de tampons et qu’elles pensaient que c’était tellement dégeulasse, alors que finalement c’est tellement rien ! (À moins que tu sois du genre à admirer ton protège-dessous pendant une heure après l’avoir retiré comme si c’était Éric Bruneau…Tu vas voir c’est la même chose que des jetables ! )
Bref, je suis toujours à la recherche d’un titre de billet de blogue qui te fera sourire sans te faire peur si jamais tu as une bonne idée… Histoire que tu manges tes toasts en toute quiétude 😉 - Le produit est disponible en ligne en cliquant ICI
- Tu peux les trouver en boutiques en cliquant ICI: