Cette année, deux enfants, deux défis différents pour la maman ici présente. Trouver un sport commun, pour ne pas courir à gauche et à droite toute la semaine, mais en travaillant les particularités des deux enfants.
Louka, 7 ans, toutes ses dents : Enfant plutôt timide, très assidu mais peu fonceur. Aime faire attention
aux autres, aime les bébés, se cherche un peu dans l’univers du sport. Il a essayé le soccer l’été dernier, mais après un été à ne pas compter de but et à ne pas recevoir beaucoup de passes de ses coéquipiers qui voulaient juste gagner, il s’est un peu découragé. Notre objectif : toujours propulser son estime personnelle pour qu’il puisse bouger comme ses amis, mais en respectant les merveilleuses habiletés qui sont propres à lui soit la détermination et la persévérance.
Rémi, 4 ans, toutes ses dents aussi mais juste des dents de lait : son mot de 2016 est : PERSÉVÉRANCE. Si vous lui demandez c’est quoi être persévérant, il vous répondra : C’est de ne pas faire de pause ! Rémi, c’est ce petit bonhomme qui lyre beaucoup. Il lyre pour mettre ses bottes, son habit de neige, s’habiller… Tout est trop difficile et il y a toujours quelqu’un quelque part qui succombe à ses grands yeux noisette pour faire la job à sa place. C’est bien cute devant le monde mais au quotidien, j’avoue, même si je l’aime, c’est tof en titi.
Mon ami Luc, qui est mon ami depuis plus de 20 ans, a démarré des cours il y a quelques temps de Jiu-Jitsu brésilien pour les enfants. Je voyais de mes amis y aller avec leurs enfants, les p’tits avaient l’air de tripper ! Nous avons commencé il y a quelques semaines et vraiment, c’est ce qu’il nous fallait. C’est individuel, mais en groupe dans le sens que Luc a cette façon de tout rendre ludique, de rendre ça drôle tout en gardant une certaine autorité et un contrôle de l’environnement. Il est avant tout le papa de deux cocottes, presque 3 et sait comment s’y prendre pour ramener les enfants et il est à l’écoute des parents puisqu’il sait que ce sont eux qui connaissent le plus leurs enfants. Ils apprennent à bien tomber, à faire des manœuvres plus techniques, ils font des échauffements rigolos et toujours très variés. Ce sont des enfants qui s’amusent comme des enfants.
Depuis quelques semaines, je vois tellement une différence sur leur comportement, même à la maison.
Rémi 4 ans : C’est un peu toujours la même routine, si Rémi pouvait s’enrouler dans une doudou et faire des casse-têtes, il le ferait. C’est toujours un peu la loi du moindre effort, mais depuis qu’il fait du Jiu-Jitsu, il travaille plus fort, je l’encourage, il se sent meilleur. La raison pour laquelle il associe Persévérance et Ne pas prendre de pause est qu’au début, il prenait toujours des pauses pour venir me faire un petit câlin, un petit bisou, une petite gorgée, tsé juste pour ne pas affronter le plus dur… Depuis environ deux semaines, c’est plus facile, il est fier d’aller jusqu’au bout. C’était un défi avec Rémi, il est toujours game, mais quand vient le temps d’être assidu, c’est plus difficile genre s’habiller pour y aller, embarquer dans l’auto… Il travaille fort et à tous les accomplissements, mon ami Luc vient le voir pour le féliciter pour son travail, je vois dans ses yeux la fierté, la même que moi sur le tapis roulant, une face de »I did it ! ».
Louka 7 ans : Luc l’encourage en lui disant qu’il est fort. Il est fier de lui et veut enfiler son kimono le plus vite possible pour aller sur les tapis lorsque nous arrivons dans la salle. J’aime le voir agir avec les plus petits, il fait attention et porte une attention particulière parce que comme ce n’est pas une compétition et que tout le monde s’amuse, il peut y trouver son compte et se concentrer sur autre chose que juste être bon. Comme maman, ça me fait chaud au coeur de le voir tenter de se dépasser pour lui-même.
Geneviève, 29 ans et 3/4 : Ça me fait sortir, aller voir des mamans cool, parce que j’étais celle qui avait dit : PAS DE COURS JAMAIS OVER MY DEAD BODY ! Mais je savais que c’était bon pour eux, c’est à 10h le samedi, ce n’est pas trop tôt, on a le temps de bretter un peu. J’aime y voir des garçons, des filles, des petits, des grands et que ce soit aussi plaisant. Ça dure 45 minutes et je trouve que le temps est vraiment bien ciblé. C’est un cours pour les petits qui veulent bouger, je ne ressens pas de besoin de performance mais plutôt le besoin du dépassement. J’aime ça !
Il y a possibilité de faire un cours d’essai pour découvrir l’endroit, la vibe, le concept, je vous laisse les coordonnées et c’est vraiment très abordable (genre de beau cadeau à demander aux grands-parents, c’est un peu ce qu’on fait tout le temps) surtout que c’est très peu d’équipement : Un kimono, une ceinture, that’s it that’s all. Je me suis informé et le mieux est d’informer sur la page Facebook votre présence à un cours d’essai en envoyant un message, simple comme bonjour. By the way le centre est à Repentigny tout près de l’autoroute et c’est très facile d’accès :).
Au-delà de tout ça, j’ai appris depuis un an qu’il est important de cibler les besoins des enfants, même à travers une activité aussi simple que bouger. Oui, il y a l’intérêt de l’enfant mais il y a aussi sa petite force intérieure qui est très importante. Ici, on a ciblé les besoins des deux, regardé les options et trouvé une solution pour travailler le physique et le mental en même temps. Tsé la dureté du mental là ! Bien je pense que c’est important même quand on est petit 😉 !
Merci Luc pour les beaux moments que tu fais vivre à nos enfants, ta mission est extraordinaire, je suis fière de toi et de ce que tu es en train de construire, c’est beau à voir ! xxx
Je te laisse le lien Facebook si tu veux découvrir L’académie Caio Terra : https://www.facebook.com/mjjrepentigny/
Laisser un commentaire